Une femme sur 6 souffre de sécheresse vaginale tout âge confondu. Jusqu’à 80% des femmes qui entrent dans la ménopause sont touchées par la sécheresse vaginale et environ 50% des femmes ménopausées continuent de subir les inconvénients de la sécheresse vaginale.
La sécheresse vaginale et/ou de la vulve peut affecter les femmes durant toute leur vie, que l’origine soit iatrogène (prise médicamenteuse : l’isotrétinoïne, les antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, etc) ou soit liée à la ménopause, en particulier en l’absence de traitement hormonal substitutif.
Au cours de la ménopause , on observe une diminution de la sécrétion d’œstrogènes, ce qui a un effet sur les fibroblastes et conduit à une hypotrophie progressive du derme :
- La muqueuse vaginale devient sèche tout comme l’ensemble de la peau.
- La peau perd de son élasticité.
La baisse d’œstrogène conduit à des grandes lèvres hypotrophiques, caractérisé également par la sécheresse de la vulve. Les signes principaux induit par cette sécheresse sont les dyspareunies (douleur pendant les rapports), la vulvodynie (douleur diffuse au niveau de la vulve), les démangeaisons, une exposition accrue aux infections.
L’injection d’acide hyaluronique réticulé spécifique à la sphère génitale peut aider à réhydrater, stimuler et restaurer l’activité des fibroblastes, maintenant ainsi le bon fonctionnement des tissus génitaux féminins.
Ces injections peuvent s’adresser également aux douleurs post accouchement sur épisiotomie.
Nous utilisons les deux seuls acides hyaluroniques injectables bénéficiant d’un marquage CE et d’un enregistrement auprès des autorités pour les indications gynécologiques (réjuvenation de la muqueuse, plastie des grandes lèvres et injection du point G). La viscosité et l’élasticité de ces produits sont totalement différentes des produits de la gamme esthétique, cette combinaison spécifique en fait une solution unique, fiable et reconnue pour le traitement de la sphère génitale féminine.
Faut-il une formation particulière du médecin ?
D’un point de vue légal, toute personne détentrice d’un diplôme de médecine est habilité à injecter ces produits. Gynécologues, gynécologues-obstétriciens, chirurgiens plasticiens, dermatologues et médecins esthétiques sont donc en première ligne. Cependant, la compagnie pharmaceutique a décidé de soutenir des programmes de formations rattachées à plusieurs diplômes universitaires pour faciliter la diffusion des connaissances spécifiques à cette zone : anatomie, physiologie, dissections et cas pratiques sont au programme.
Ainsi, malgré la disparité des spécialités concernées, le patient aura toujours l’assurance de se faire traiter chez un praticien rompu à ces techniques.